« C’est un rêve » : ces passionnés embarquent à bord d’un navire… médiéval
En Bretagne, un groupe de passionnés a décidé d’entreprendre un voyage comme le faisaient leurs ancêtres au Xe siècle, sur un bateau d’époque.
Vêtements, strategies de navigation, delicacies à bord… L’objectif est de se passer au most des outils modernes.
Le 20H de TF1 a embarqué à leurs côtés.
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Découverte et évasion
En langue bretonne, l’équipage hisse les voiles. À bord, pas de ciré ni de bottes en plastique, tout le monde s’est mis à la mode du Moyen Âge. Pour ce reportage, notre journaliste Tara Lagoutte a revêtu sa tenue du Xe siècle en Bretagne. Elle est passionnée par la reconstitution historique. Équipée d’un téléphone pour filmer et de petits micros, elle nous embarque sur un navire des temps anciens, dans le reportage du 20H de TF1 seen en tête de cet article.
Face au vent et aux éléments, la laine permet de rester au chaud, même mouillée. Mais il n’y a pas que les vêtements qui sont historiques. Le navire de 11 mètres de lengthy se nomme Brioc. C’est une réplique du Xe siècle. À cette époque, les Vikings attaquent Paris et occupent plusieurs régions, dont la Bretagne.
Seule entorse à la rigueur historique : des cartes récentes et des appareils modernes
Si Brioc n’a rien à voir avec les célèbres drakkars, à bord, tout est fait avec des matières naturelles, comme autrefois. « Le moins que l’on puisse dire, c’est que Brioc est organique dans la mesure où la coque est de cuir, l’armature est faite de bois, les cordages sont en chanvre, en cuir », détaille Ingwenog Jaouen, le capitaine.
Tout se fait à la pressure des bras, comme hisser et manœuvrer les grandes voiles carrées en lin. Pour ces jeunes passionnés assoiffés d’aventures, ce voyage était très attendu. « Ça fait 4 ans que je mets des jours de congés de côté pour pouvoir naviguer sur Brioc. C’est un peu comme un rêve (…) de pouvoir pousser la reconstitution historique jusqu’au bout », explique David Vert, l’un des membres d’équipage.
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Ce périple a commencé l’an dernier. Brioc a quitté la Bretagne, path l’Écosse, une ancienne route maritime empruntée autrefois pour le commerce ou la migration entre la grande et la petite Bretagne.
À bord, l’équipage de treize personnes est réparti en deux groupes : l’un travail le matin, l’autre l’après-midi. Pour la navigation, une petite entorse est faite à la rigueur historique : des cartes récentes et des appareils modernes sont utilisés, notamment pour « être capable d’appeler à l’aide », précise Ingwenog Jaouen.
Quelques jours plus tard, Brioc fait son apparition sur les côtes brumeuses du pays de Galles.