Voyage aux États-Unis : les prix des vols chutent à un niveau inédit
Les prix des billets d’avion vers les États-Unis n’ont jamais été aussi bas.
Des compagnies aériennes affichent des vols Paris-Los Angeles presque deux fois moins chers que d’ordinaire.
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Le Temps de l’Info
Les prix des billets d’avion à vacation spot des États-Unis (nouvelle fenêtre) n’ont jamais été si bas. Un vol Paris-Los Angeles de la compagnie aérienne French Bee s’affiche à 180 euros l’aller easy, contre 350 euros environ habituellement. Soit presque deux fois moins chers. En trigger : les vols touristiques et d’affaires moins fréquentés. Pour ceux qui ne bouderaient pas le pays dirigé par Donald Trump (nouvelle fenêtre), c’est le second idéal d’y prévoir un séjour pour éviter de trop faire souffrir son portefeuille.
« Le nombre de touristes aujourd’hui est en retard, en recul de 7% à peu près par rapport à l’année dernière« , explique Richard Vainopoulos, président du réseau d’agences de voyages TourCom. Et d’ajouter : « La clientèle loisir est plutôt en stagnation, mais elle devrait redémarrer, je pense d’ici le mois de mai-juin en dernière minute. »
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En mars, le cupboard Protourisme comptabilisait un recul de 25% dans les intentions de voyage vers les États-Unis sur un an, indique Le Figaro. « La baisse de fréquentation des touristes français aux États-Unis est une réalité aujourd’hui, avec -30% des réservations avec des tour-opérateurs par rapport à l’année dernière« , a indiqué au journal Valérie Boned, présidente des Entreprises du voyage.
Richard Vainopoulos nuance toutefois : les États-Unis sont une vacation spot « assez facile« . « On peut réserver, un avion, l’hôtel, les motels ou un circuit, en 24 heures, sans aucun problème. » Il est donc attainable que les prix ne restent pas aussi bas longtemps, notamment avec l’arrivée des vols pour les vacances d’été.
L’autre facteur participant à la baisse des vols est la diminution des déplacements professionnels. « C’est la clientèle d’affaires qui est plus touchée à [cause] des investissements sur place« , analyse Richard Vainopoulos.