« On n’est pas les uns sur les autres » : des vacances hors des sentiers battus en Corse

« On n’est pas les uns sur les autres » : des vacances hors des sentiers battus en Corse

Ces dernières années, de nombreux professionnels parient sur le label écotourisme.
Et s’il y a un lieu où cette nouvelle philosophie est reine, c’est bien la Corse.
TF1 vous invite à un séjour hors des sentiers battus.

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Initiatives environnementales

La Corse a décidé de s’engager dans une démarche de tourisme sturdy. Une façon de préserver son environnement et de contribuer au développement native. À l’picture des places de vacances de Martine Baldovini à Pietroso (Haute-Corse). Elle suggest notamment une petite maison en bois de 25 m² avec tout le confort d’une chambre d’hôtel classique, posée au bord de l’eau, en plein cœur des montagnes corses. 

Un petit bijou qui se mérite. Isabelle et Thierry, deux touristes vendéens, ont d’ailleurs fait beaucoup de route pour y séjourner. Coût de la nuit : 160 euros. Un funds necessary, mais ils sont conquis. « Un grand waouh ! C’est encore plus beau que sur les photos », s’exclame la jeune femme dans le reportage ci-dessus. « On n’est pas les uns sur les autres. C’est ça qui est magnifique », ajoute son mari.

Plus de six tens of millions de touristes en 2023

La propriétaire loue aussi un autre gîte de cinq chambres. Il s’agit d’une ancienne ruine complètement rénovée. « Il n’y a pas de climatisation. On essaie de vivre avec la chaleur telle qu’elle est au quotidien, même au mois d’août », explique-t-elle. L’objectif est de promouvoir des vacances plus proches de la nature. Et c’est l’engagement de certains professionnels du tourisme pour limiter les conséquences de la surfréquentation estivale.

La Corse, 350.000 habitants, a en effet attiré l’an dernier 6.310.000 personnes, entre avril et octobre. Cette arrivée huge de touristes est responsable de la dégradation de l’environnement et de l’augmentation des déchets. Michel Tygreat fait partie de ces professionnels qui font le pari d’un tourisme plus raisonné. Dans son restaurant de Ghisonaccia, ce chef de 31 ans a misé sur les circuits courts. Les herbes aromatiques sont récoltées dans son jardin et le poisson est pêché à quinze kilomètres de là, et livré chaque semaine par son poissonnier. 

« On va s’interdire le saumon (…), parce que déjà, on n’a pas de fjord à proximité », s’amuse-t-il, « on est plus sur des produits d’ici ». Les plats du menu, adaptés à chaque saison, sont proposés entre 18 et 30 euros. « Qui dit local dit territoire et donc qui dit territoire, dit culture. C’est cette harmonie que nous voulons retrouver dans nos plats », explique un consumer.

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Les collectivités aussi investissent dans un tourisme plus vert pour favoriser des activités 100% nature… et gratuites. C’est le cas du domaine de Pinia, longtemps resté sans aménagement adapté : ce sont 380 hectares de forêt, bientôt traversés par une toute nouvelle piste de neuf kilomètres ouverte aux piétons et aux vélos. Le Conservatoire du littoral espère attirer plus de public pour mieux le sensibiliser. « À partir du moment où il est canalisé sur les sentiers et sur les zones où on veut l’emmener, il y a beaucoup moins de soucis. Ça permettra surtout de faire une meilleure sensibilisation de la protection de cet espace-là », admet Mathieu Zanca-Rossi, chargé de mission. Coût du projet : 880.000 euros financés par les communes, l’État et l’Agence du tourisme.


Virginie FAUROUX | Reportage TF1 : Laszlo Gelabert et Lucas Lassalle

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