Sud-Ouest : découvrez les Landes et le Pays basque au rythme de l’océan
Le 20H de TF1 vous suggest une grande traversée des Landes et du Pays basque, entre Contis et Saint-Jean-de-Luz.
C’est une terre aux mille visages, rythmée par l’océan et que le dérèglement climatique rend particulièrement vulnérable.
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Avec ses 40 mètres de hauteur, le phare de Contis offre la plus belle vue de la côte landaise, 360 degrés de nature sauvage qui se méritent. À mi-chemin entre Arcachon et Biarritz, ce phare permet toujours aux marins de se repérer. C’est le seul phare des Landes. Il n’y en a que quatre dans le monde à être ainsi peints, ornés d’une vis sans fin. Il est d’ailleurs inscrit aux monuments historiques depuis 2009. « À l’origine, le phare a été créé pour montrer la terre aux marins. Et de plus en plus, sa seconde vie, c’est pour montrer la mer aux terriens », détaille, dans le reportage du 20H de TF1 seen en tête de cet article, Stéphane Désenfant, responsable subdivision phares et balises des Landes et Pyrénées-Atlantiques.
Au pied du phare, c’est Contis plage, l’une des plus petites stations balnéaires des Landes. Elle est aussi considérée comme la plus authentique. Encore épargnée par le tourisme de masse, elle jouit pourtant d’un atout incontestable, un petit fleuve côtier qu’on appelle là-bas « courant ». Il serpente sur une trentaine de kilomètres. « C’est franchement magnifique », approuve un jeune vacancier.
C’est un paradis qu’Alain Strozyk, à l’origine moniteur de surf, a fait sien lorsqu’il s’est installé là-bas il y a 30 ans. Ce qui l’a le plus charmé dans ce courant, ce sont ses airs d’Amérique du Sud, un calme qui tranche radicalement avec l’agitation des plages.
Ce jour-là, à Hossegor (Landes), le drapeau jaune a été hissé. Théane ne quitte pas des yeux les vacanciers. « On a tellement de personnes dans l’eau, on fait des allers-retours, on est prêts à partir sur une victime », explique-t-elle. Car les plages landaises sont les plus dangereuses de France, avec ses rouleaux, courants d’arrachement et baïnes. Ces dernières ont d’ailleurs couté la vie à 14 personnes l’an dernier, sur la côte Atlantique. « On va avoir des publics qui ne connaissent pas nos dangers et ont du mal à se rendre compte de la puissance des vagues ou des courants », détaille Julien Lalanne, nageur-sauveteur et chef de poste sur les plages d’Hossegor.
La forêt recouvre 60% du département des Landes
De leur côté, certains préfèrent des vacances plus « nature ». Ainsi, nos journalistes se rendent à Seignosse (Landes). La Vélodyssée est fréquentée chaque année par plus de trois tens of millions de cyclistes. La forêt recouvre 60% du département. Artificielle, elle a été plantée en 1857 pour assainir les Landes.
L’été, les touristes peuvent participer à des visites guidées. Le pire ennemi de cet immense poumon vert, c’est bien sûr les incendies. Plus au sud, au Pays basque, la côte est elle aussi menacée. Le phénomène d’érosion est accentué par des tempêtes de plus en plus puissantes, des précipitations qui s’intensifient et la hausse du niveau de l’océan.
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À Bidart, la terre gorgée de pluie s’éboule plusieurs fois par an et les vagues fragilisent le pied de falaise. En témoigne une route qui s’est affaissée, ou un sentier qui menace de glisser. D’importants travaux ont donc été entamés, avec l’objectif de repousser le second où l’océan avalera un peu plus la falaise, alors que plusieurs maisons sont menacées.
« Les gens commencent à s’inquiéter parce que le risque est que si la falaise descend, leurs maisons descendent avec. Et on imagine ce que ça peut provoquer », souligne Emmanuel Alzuri, le maire de la commune. « Donc nous on est là pour défendre le centre-ville de Bidart. »
Pour mieux profiter des trésors de cette côte au cours d’un baptême de parapente, nous avons fait confiance à Franck Lavie. « On aime ça, cette glisse dans l’air. (…) Tout le Pays basque est à nos pieds », nous dit-il en plein vol.