Surtourisme : les quotas et QR codes sont-ils efficaces ?
C’est le retour des mesures contre le surtourisme.
Dans plusieurs websites pris d’assaut pendant l’été, l’affluence est maintenant limitée.
C’est le cas notamment en Bretagne, sur l’île de Bréhat, ou bien encore à Marseille pour certaines calanques.
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Les calanques de Marseille et leur décor de carte postale sont désormais difficiles d’accès. À Ensuès-la-Redonne (Bouches-du-Rhône), pour limiter le nombre de touristes, un barrage est mis en place depuis le début de l’été. Les voitures sont contraintes de faire demi-tour et les touristes doivent rejoindre les calanques à pied. « Alors oui, on râle un peu parce qu’il faut marcher », sourit une touriste. « En même temps c’est compréhensible. Sinon après, en bas, c’est le chahut », tempère un visiteur.
Sur les lieux, chaque été, la commune voit arriver des milliers de visiteurs. Il est difficile pour le maire, Michel Illac, de gérer un afflux massif de touristes : « Les voitures se garaient un peu sur les bas-côtés, à droite, à gauche et voilà. L’accès des véhicules de secours était compliqué. Le barrage a réglé cette situation. »
Pour lutter contre le surtourisme, chacun a sa méthode. Sur l’île de Porquerolles, pas plus de 6000 personnes par jour sont autorisées. Dans la calanque de Sugiton à Marseille, il faut se munir d’une réservation pour accéder au website. Et dans le Colorado provençal, c’est sa place de parking qu’il faut réserver à l’avance.
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L’île de Bréhat, dans les Côtes-d’Armor, voit chaque année débarquer près de 400000 touristes. Pour la deuxième année, un plafond de 4700 visiteurs par jour a été instauré, en temps regular, ils sont plus de 6000. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.