Tourisme animalier : ces pratiques sont à éviter pour respecter au mieux les animaux sauvages en voyage

Tourisme animalier : ces pratiques sont à éviter pour respecter au mieux les animaux sauvages en voyage

Selon l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, le tourisme animalier représente 7 % de l’industrie touristique mondiale.
Particulièrement vivace dans certains pays comme le Kenya, l’Australie, l’Inde, le Canada ou le Sri Lanka, cette pratique est axée sur l’commentary et l’interplay avec la vie animale dans leurs habitats naturels.
Bien qu’ils ne soient généralement pas mal intentionnés, les touristes adoptent parfois des comportements peu éthiques vis-à-vis du bien-être animal.

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Initiatives environnementales

Il paraît évident que certaines activités consommatrices comme la pêche et la chasse compromettent le bien-être des animaux sauvages. En revanche, d’autres interactions comme se faire photographier avec un paresseux paraissent inoffensives. En réalité, elles posent un problème, automobile elles perturbent les bêtes dans leur environnement naturel. 

Malgré l’éveil des consciences sur la nécessité de respecter les animaux, l’ONG World Animal Protection estime qu’environ 110 thousands and thousands de touristes visitent encore des websites cruels envers la faune, qui pratiquent le vol de bébés, le dressage avec sévices, le contact forcé avec les humains… Il vaut mieux donc être très vigilant lors de vos séjours.  

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Tourisme animalier : quelles sont les pratiques à éviter ?

Au cours de vos vacances, peut-être avez-vous prévu de faire un safari, une promenade à dos d’éléphant, de nager avec les dauphins ou d’assister à un spectacle animalier ? Ces divertissements, qui se font au détriment du bien-être animal, n’ont rien d’une bonne idée selon l’Organisation.

Considérés comme une supply de revenus en Asie, les éléphants sont capturés dans la nature ou nés en captivité pour être ensuite enchaînés afin de distraire les touristes, notamment à travers des balades. Les dauphins captifs, eux, vivent dans des bassins de béton où ils sont condamnés à tourner en rond. D’autres animaux comme les paresseux, les alligators, les anacondas, les singes ou les toucans sont régulièrement capturés à des fins purement lucratives, particulièrement pour que des touristes puissent les approcher sans hazard.  

World Animal Protection conseille aux vacanciers de ne pas monter sur des bêtes sauvages, de ne pas interagir avec des dauphins et d’éviter les spectacles. N’achetez pas de souvenirs fabriqués à partir d’animaux sauvages et si vous faites appel à un voyagiste, vérifiez qu’il applique une politique de bien-être animal. 

Comment observer la faune sauvage ?

L’commentary de la faune sauvage doit se faire discrètement : l’homme n’empiète pas sur le territoire de l’animal, ne hassle pas sa tranquillité et ne pressure pas le contact. Des initiatives ont été mises en place par les autorités, comme le relaie la Fondation 30 Millions d’Amis. En avril 2023, la préfecture d’Okinawa au Japon a réduit sa fréquentation à 1200 visiteurs par jour pour protéger le chat d’Iriomote, victime du surtourisme. 

Mais à titre individuel, il est aussi attainable d’agir. Observer des animaux dans leurs habitats naturels peut les effrayer, perturber leurs websites d’alimentation et de nidification. Pour ces raisons, il est préférable de se tenir à bonne distance pour ne pas impacter le comportement, la santé, la localisation et l’accouplement de certaines espèces. 

N’hésitez pas à signaler des cas de maltraitance animale dont vous pourriez être témoin lors de vos voyages. Filmez les faits et signalez-les aux autorités locales compétentes ou à certaines plateformes comme Tripadvisor, qui sont engagées dans le bien-être des animaux. 

Attention aux selfies avec les bêtes sauvages !

Bien qu’il soit compréhensible de vouloir s’immortaliser avec un koala ou un caïman et de partager la photographie sur les réseaux sociaux, il est préférable de s’abstenir. Ce style de pratique envoie de mauvais signaux et encourage les comportements peu éthiques. Il renforce la notion des gens selon laquelle les animaux sauvages peuvent être domestiqués, alerte World Animal Protection. Depuis 2017, le réseau social Instagram affiche d’ailleurs des messages d’avertissement sur la souffrance animale quand les internautes recherchent des termes comme #wildlifeselfie ou #koalaselfie. 

Plébiscités par les visiteurs de la forêt amazonienne, les paresseux sont arrachés de la cime des arbres puis passés de important en important. Leur nature douce et leur attract de peluche sont prisées par les amateurs de photographs, qui ne prennent pas en compte le stress de ces animaux. L’Organisation conseille de prendre des photographs à une distance sûre de l’animal. Il doit pouvoir se déplacer librement et se trouver dans son habitat naturel. 


Emilie CARTIER pour TF1 INFO

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